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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 13:03

Grande marche de l’Alliance Arc-en-ciel à New Yorkcondé2

Categorie: Présidentielle 2010

Auteur : kaba julien

Dans la discipline, les patriotiques et démocratiques regroupés au sein de l’Alliance Arc-en-ciel pour battre Mamadou Cellou Dalein, le désastre guinéen et ses alliés ont marché, le lundi 13 septembre 2010, non seulement pour soutenir le Premier ministre,

Jean Marie Doré dans son effort inlassable pour de vraies élections libres et transparentes, crédibles et démocratiques en Guinée, mais aussi pour apporter au professeur Alpha Condé la détermination de l’écrasante majorité des expatriés guinéens vivant dans le pays l’oncle Sam à le porter à la magistrature suprême.

C’est très tôt que femmes et hommes, jeunes et personnes âgées ont pris d’assaut la 39ème rue depuis la mission diplomatique guinéenne jusqu’au siège de l’ONU, à la 47ème rue ( pour être précis au Parc de l’ONU) où un mémorandum a été remis au représentant du Secrétaire général aux affaires africaines, au nom du peuple de Guinée qui aspire plus que jamais à la démocratie dont la voie nécessaire à sa naissance demeure les urnes comme l’entend l’Alliance Arc-en-ciel  avec Alpha Condé à la tête.

Le slogan est simple, mais clair. Le message, sans ambages, mais ferme et déterminé : dénonciation de la CENI, exigence d’élection transparente, condamnation des violences, le refus de la violence….Les violences du week end ont été dénoncées et condamnées avec fermeté. C’était beau ! C’était une belle démonstration de l’Alliance porteuse de l’espoir et l’espérance des Guinéens. Tout s’est passé dans une ambiance bonne enfant. D’ailleurs les images parlent d’elles.

Cependant, il faut relever la présence remarquée Samba Sané, assistant spécial du secrétaire général chargé des affaires politiques, Aly Sako, l’un des sages de l’Alliance Arc-en-ciel, Barry Oumar, secrétaire fédéral du RPG en Amérique du Nord; Fadiga Bakary, Président de la Coordination des Jeunes Rpégistes d’Amérique du Nord. La marche s’est achevée par une collecte de fonds pour aider les blessés et morts de la barbarie des ennemis de la démocratie qui ont attenter à la vie du professeur Alpha Condé, le prochain Président de la Guinée démocratique libre, rassemblée et unie. La couverture médiatique était assurée par l’un des journalistes de l’ONU et la presse internationale.

 

Vive la l’Alliance Arc-en-ciel ! A bas les fauteurs en eau trouble Votons pour le Professeur Alpha Condé.

kaba julien depuis a new yorkcondé1

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 13:54

 

and en medaillonMr le président, entrons dans le vif du sujet :

          Tous les candidats ont décrié l’organisation du 1er Tour des élections dans votre pays.

         Vo us savez, les irrégularités qui ont émaillées les 1ers tours en Guinée étaient prévisibles.

En son temps, sous le régime du Feu Gl LANSANA CONTE, le CENI avait été conçue pour ne pas donner de bons résultats, car la volonté du pouvoir d’alors était claire. La même structure a été gardée avec les mêmes animateurs dans l’espoir qu’ils mesurent le poids de leurs responsabilités. Peines perdues. La mentalité de base n’était pas bonne.

L’erreur a été de vouloir bâtir du neuf avec du vieux. Nous avons demandé en son temps à COR et à CRI sa restructuration sans émouvoir personne. En bref la CENI structurellement, financière et mentalement n’était pas à la hauteur de l’œuvre.

Mais ce qui est important de retenir, c’est l’avenir. Chaque étape qu’on réussi à franchir est une VICTOIRE quand on connait l’histoire de la Guinée. De toutes les façons les CENI ou organisations similaires sur le continent n’ont jamais été exempts de critiques justifiées ou non.

Par rapport  aux 4 million d’électeurs.

 A première vue les scores de 44% de Mr CEILLOU et 18% de Mr ALFA CONDE peuvent tromper les observateurs extérieures de a Guinée.

Le 2e tour a encore toutes ses surprises à nous révéler.

Dites franchement, Monsieur le Président, pour vous, qui sortira vainqueur de ce duel ?

Pour moi, la logique est que le Professeur ALPHA CONDE sorte vainqueur de ce duel, cela pour plusieurs raisons objectives.

Je vais en citer quelques unes :

Sur le plan interne : le Prof ALPHA CONDE n’a jamais participé à la gestion du pouvoir en Guinée. Il a donc les mains propres.

Il a légitimé son statut de chef de l’opposant (l’exil, procès et passage en prison) qui n’ont pas eut raison de son idéalisme et de son ardeur au combat.

 

Comment analysez-vous les scores obtenus par les 2 candidats en tête ?

De manière générale, en Afrique et particulièrement en Guinée, les votes s’expriment en terme d’affection, l’ethnie, la région, le jeu des alliances ancestrales. C’est la petite xxx des lettres qui s’attardent sur le programme du candidat.

Pour moi, les tendances  du 1er tour ont respecté le taux de peuplement de la Guinée. Les peulhs, les malinkés puis les minorités.

Par rapport aux suffrages exprimés 44% de Mr CEILLOU pourrait donc se comprendre par rapport aux 21 autres candidats qui se sont partagé les 56%

L’autre facteur qui a fâche tous les candidats, c’est l’organisation exécrable des élections.

Le corps électoral en Guinée est autour de 4 millions d’électeurs. Seulement un million cinq cent mille électeurs ont puis s’exprimer ce qui est moins de la moitié du corps électoral. 44% veut dire qu’environ 7 00. 000 ont voté Mr CEILLOU, ce qui est absolument insignifiant par rapport au corps électoral.

Un protocole d’entente a été signé à OUAGA, sous l’égide du médiateur Blaise COMPAORE. Que représente pour vous cet engagement des 2 candidats ?

R : honnêtement, je n’accorde pas de l’importance outre mesure à ce protocole de bonne conduite s’il peut apaiser le climat tant mieux. Mais le vrai problème qu’il faut régler et sur lequel le médiateur devrait s’attarder, c’est comment regeler les disfonctionnements du 1er tour, on le sait très bien.

Les accords politiques, ça se signe et ça se viole. Ce sont les mauvaises organisations se scrutin qui sont toujours la cause des guerres civiles.

Mr le président, selon vous, quelles doivent être les priorités du futur président de la Guinée?

C’est clair que le futur Président a déjà son programme, ses priorités. Mais pour moi, la reforme de la Justice, pour la rendre forte et crédible est la base sur laquelle on devrait bâtir la réconciliation et l’unité nationale.

Les infrastructures pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et  mettre sur le rail le développement économique.

Une dernière question, Mr le Président,

Accepterai-vous de participer au gouvernement si on vous le demandait ?

Pour le moment, nous n’en sommes pas encore là. Un gouvernement se forme en fonction de beaucoup de critères. Ce qui est important pour moi, c’est l’avènement du vrai changement en Guinée. Alors seulement je me sentirai heureux de servir mon pays aux cotés de vrais patriotes.

Monsieur le Président, quels sont vos rapports avec les 2 candida ts ?

Avec Mr CEILLOU DIALLO, je n’ai pas de problèmes personnels. Il a hérité du Parti UFDG du Doyen BA MAMADOU avec qui j’avais des relations privilégiées. Les souvenirs que je garde de lui pendant notre lutte contre le régime du Gl CONTE en tant que 1er Ministre s’est opposé au  Ministre de l’intérieur d’alors Mr SAMPIL lorsque j’ai été arrêté en 2005.

Sur le plan politique, je ne peux pas m’allier à lui car dans ma logique, il n’incarne pas le changement que j’ambitionne pour la Guinée.

Mes relations avec ALFA CONDEcondé1

Le destin a fait croiser nos chemins dans les années 1995. D’abord comme alliés politiques et puis une amitié s’est tissée au fil du temps notre arrestation et notre incarcération pendant 3ans sous le régime du Gl LASSANA CONTE a fini par transposer nos relations sur le plan affectif. Nous nous respectons. Nous avons en commun l’avènement d’un vrai changement en Guinée. Et je pense réellement qu’il   incarne le changement que la Guinée attend. Et qu’il a les potentialités pour jeter les bases du développement de notre pays car

Il a su au fil du temps remodeler son image, d’opposant pur et dur sur fond de contestations violentes. Il apparaît aujourd’hui comme l’homme du consensus qui pourra réconcilier les Guinéens.pageAND

condé2


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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 13:23

Tous pour la victoire de Condé au 2è tour

condé1

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 13:13

 

Dans le cadre des jeux d'alliance qui sont qui sont entrain de se contituer autour des deux derniers candidats en lice ELHADJ Papa Koly Kourouma finit par ce rallier au Pr Alpha Condé.

Votns tous  Alpha Condé

 

condé2

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 16:04

 

 

 

SOROMOU GUINNEE

 


Antoine Soromou, opposant Guinéen, président de l'Alliance démocratique de la Guinée : "Pour Dadis, l'intérêt de la nation prime"
De retour de Ouagadougou, où il a rencontré le capitaine Dadis Camara et participé aux négociations ayant abouti à l'accord portant nomination du premier ministre guinéen, Antoine Soromou, président de l'Alliance Démocratique de la Guinée, s'est ouvert à votre quotidien.

Notre Voie : Monsieur le président, vous venez de Ouagadougou où vous avez rencontré Dadis Camara. Comment l'avez-vous trouvé ? Antoine Soromou: J'ai trouvé le Président Dadis affaibli, il faut le reconnaître. J'ai été cependant surpris de voir que son esprit était encore très alerte et qu'il était lucide. Nous avons discuté longuement et à aucun moment je n'ai noté des défaillances dans la discussion.

N.V : Donc il va bien. Alors qu'est-ce qui peut justifier qu'il soit encore là-bas ?


A.S : Comme je l'ai dit, physiquement, il est très fatigué. Il est amaigri. Pour quelqu'un qui a subi une opération à la suite d'une agression, il ne peut être que physiquement très fatigué. Mais mentalement, il est très lucide.

N.V : Il y a eu un accord où un premier ministre et des vice-premiers ministres ont été nommés, qu'est-ce que cet accord peut apporter à la Guinée ?


A.S : D'abord, nous pensons que l'arrivée de Dadis à Ouagadougou a permis une évolution à pas de géant dans la recherche d'une solution apaisée dans notre pays. Il y a eu l'accord qui a été signé et proposé par le Médiateur lui-même aux partis politiques et à la junte. Les premières propositions ont été revues et corrigées avec l'accord du président Dadis qui a fait évoluer les choses favorablement en indiquant qu'aucun membre de la junte ne serait candidat aux prochaines élections et en déclarant que lui-même ne serait pas candidat. Il y a donc eu une avancée notable, car c'est ce point qui bloquait les négociations.

N.V : Aujourd'hui, la Guinée aborde donc une nouvelle pente ?


A.S : Comme l'a dit le président Moussa Dadis Camara, il y a aujourd'hui, une nouvelle vision qui se dégage. Et des longues discussions que j'ai eues avec lui, se dégage une chose. L'homme a compris que l'intérêt supérieur de la nation devait être placé au-dessus de sa personne. C'est le lieu d'avoir du respect pour lui, car il m'a dit ceci : "je ne voudrais pas que ma personne soit un obstacle au bonheur du peuple". Ce témoignage, je le fais et j'en suis fier, parce que c'est un message de paix. Et voilà pourquoi je me fais porteur de ce message et je m'adresse à toute la classe politique et à tous les Guinéens pour leur dire qu'il faut suivre l'exemple du président Dadis, en se surpassant et ne pas regarder les intérêts individuels égoïstes mais plutôt l'intérêt supérieur de la nation, le bonheur du peuple de Guinée. Regarder ce que nous sommes capables de faire pour notre peuple et non ce que le peuple peut faire pour nous. Et je pense qu'un leader politique soucieux du bien-être de sa population doit s'inscrire dans cette voie aujourd'hui.


N.V : Vu son état d'affaiblissement, beaucoup de personnes se demandaient si Dadis n'avait pas été contraint d'une façon ou d'une autre à signer l'accord. Est-ce qu'il avait le choix ?


A.S : Le président m'a affirmé en toute confiance qu'il n'a été contraint en aucune manière à signer l'accord. Il m'a confié qu'il a été simplement guidé par le fait que son état de santé ne lui permettait pas physiquement d'assumer les responsabilités qui étaient les siennes. C'est-à-dire les longues heures de travail que sa fonction impose. Donc, il pense que le général Sékouba Konaté, qui est une personne qu'il a toujours jugée loyale et pour qui, il a énormément de respect, pouvait assurer l'intérim et le consulter sur les grands sujets qui concernent la nation. Pour que les deux puissent regarder dans la même direction. Mais plus, il a dit qu'on s'est trouvé face à une classe politique qui avait bloqué les négociations, il fallait donc engager leurs responsabilités en leur confiant aussi de grandes responsabilités dans la gestion de cette crise. C'est pour cela que le premier ministre n'a pas été nommé par la junte. Il a été demandé à la classe politique de choisir une personnalité qui peut porter leur parole, leur vision au niveau de l'organe qui va gérer cette transition. Et M. Jean-Marie Doré, en tant que doyen des hommes politiques en fonction, compte tenu de son expérience et du fait qu'il était le porte-parole du forum des forces vives aux négociations, le président a pensé que c'était la personne indiquée qui pouvait jouer d'interface entre la junte et la population.

N.V : Est-ce que vous ne pensez pas que ceux qui voulaient mettre Dadis à l'écart ont atteint leur objectif ?


A.S : Je pense qu'il faut essayer d'être toujours positif dans la façon de voir les choses. Qu'est-ce que le fait que Dadis reste à Ouaga apporte de positif au peuple de Guinée ? C'est cela qui est important. Ecarter pour écarter, ne sert à rien. Aujourd'hui, c'est le président Dadis lui-même qui fait l'effort de devenir le mouton du sacrifice, mais consensuel pour que les pressions internationales sur la Guinée s'estompent. Afin que le quotidien du Guinéen change. Et je pense qu'il reste toujours dans le rôle qu'il s'était lui-même assigné quand ils sont arrivés aux affaires. C'est-à-dire concourir au bien-être de la population guinéenne. Si le fait de rester à Ouaga pour se soigner peut avoir le même effet pour le peuple de Guinée, je dis qu'il reste à la loi de dire qu'il s'était trompé.

N.V : Connaissant votre position sur la communauté internationale notamment de la France, ne pensez-vous pas que ce qui a été fait va dans le sens que la France voulait ?


A.S : Mes propos à l'endroit de la France n'ont jamais été des propos pour démontrer que je suis anti-français. Ce que je considère et qui reste ma conviction, c'est qu'aujour-d'hui, la France ne doit plus s'adresser aux Africains comme elle le faisait il y a 50 ans. Nous avons aujourd'hui des cadres qui ont le même niveau d'instruction, la même manière d'appréhender les problèmes internationaux que les responsables français. Je reste convaincu qu'il faut qu'on attire l'attention de la communauté internationale spécialement la France, pour qu'elle ne nous regarde plus de haut. Ce que nous exigeons, c'est le respect. Respect pour nos responsables, respect pour nos peuples. La discussion d'égal à égal pour qu'on avance dans la concorde. Aujourd'hui, aucune nation ne peut vivre en autarcie. Nous savons que pour se développer, il est important de s'ouvrir au monde. Je pense donc que dans ce dossier de la Guinée, la France aura compris que le peuple de Guinée garde sa dignité et qu'elle a un partenaire qui reste la Guinée. Nous restons ouverts à toutes les négociations mais si elles sont empreintes de respect. Les français sont nos amis, mais ce que nous avons fustigé en son temps, c'est le comportement et le langage de certains responsables français qui ne peuvent pas refléter, selon nous, l'esprit et la pensée de tous les Français.

N.V : Pensez-vous que la transition engagée pourra aboutir normalement dans six mois ?


A.S : Notre souhait est que cette transition se poursuive et se fasse dans les meilleures conditions et délais. Et, nous allons travailler à cela. En ce qui nous concerne, nous n'allons pas ménager nos efforts afin que la transition puisse aboutir. Nous allons apporter notre concours personnel, intellectuel et physique aux responsables qui vont la diriger. Afin qu'elle soit la plus courte possible, mais la plus parfaite pour que le retour à l'ordre constitutionnel normal puisse être effectif dans les six mois qui viennent.

N.V : Avant même que le gouvernement n'ait été formé, on entend déjà des sons de cloche divergents. On entend par exemple dire que certains opposants ne souhaitent pas l'application des trois tiers et qu'ils ne voudraient pas qu'on donne 10 ministres aux régions. Est-ce que ce n'est déjà pas un couac ?


A.S : Non, je pense qu'il est tout à fait normal que dans une situation pareille certains s'expriment. Et c'est pour cela dans l'accord de Ouaga, il est marqué dans un alinéa, la libre expression. Je pense que la libre expression n'est seulement pas au niveau de la presse, elle est aussi au niveau des citoyens, de la classe politique, de la société civile. Chacun est libre de s'exprimer. Mais, il y a une réalité qui doit nous commander. Et cette réalité est que nous devons avoir un gouvernement avec un certain nombre de ministres. Et nous avons pour objectif l'organisation des élections libres et transparentes. Aujourd'hui tous les leaders politiques qui veulent briguer la magistrature suprême, savent exactement qu'il est dans leur intérêt que cette transition se termine dans les meilleurs délais pour que les élections puissent les porter à la tête de l'Etat. Parce que c'est dans les états- majors que chaque responsable politique va désigner des collaborateurs politiques pour participer au gouvernement d'union nationale. Donc, cela devrait être pour moi, un point secondaire. Le vrai problème est dans les structures, dans la manière d'organiser les élections, pour que ces leaders puissent s'exprimer au niveau national et voir qu'est-ce qu'ils représentent, leur poids réel au niveau national par rapport à une élection qui sera organisée.

N.V : Il y a déjà aussi la question des pouvoirs du Premier ministre. Certains des opposants réclament tous les pouvoirs et une indépendance totale sous le Premier ministre vis-à-vis de la junte. Est-ce, selon vous, dans l'ordre des choses ?


A.S : Je pense que ce sont des polémiques inutiles. Car tout est clairement défini dans l'accord de Ouagadougou. Il y a un premier ministre, chef du gouvernement. Cela veut tout dire.

 

 

 Interview réalisée par Augustin Kouyo et Franck Dally Coll. Georges Toutoukpo

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 14:24
Soromou Antoine (président de l'Alliance nationale démocratique de Guinée) - "Dadis reviendra pour prendre sa place"

Augsutin Kouyo & Georges Toutoukpo

31 Décembre 2009


interview

Le président de l'Alliance nationale démocratique de la guinée, Soromou Antoine, de passage à Abidjan, a bien voulu répondre à nos questions sur la situation de crise profonde dans son pays natal. Sans détour et sans farce, il s'est livré à votre quotidien la VOIE

SOROMOU GUINNEE


 Monsieur le président quelle est la situation de Dadis Camara au Maroc ?


Selon toutes les informations que nous obtenons de nos autorités diplomatiques au Maroc et des différents ministres qui y sont allés pour consulter le président, son état de santé s'améliore et nous sommes confiants qu'il sera de retour dans son pays dans les meilleurs délais, sûrement la semaine prochaine.

 

Mais il y a quelques jours, le ministre français des affaires étrangères a dit qu'il conseillait vivement à Dadis de ne pas rentrer dans son pays. Qu'en pensez-vous ?


Nous pensons que Bernard Kouchner n'a sa place que dans l'humanitaire, parce que dans la diplomatie, nous considérons en Guinée qu'il est l'ivraie du gouvernement Sarkozy. Parce qu'il prend ses souhaits pour la réalité. Et nous constatons qu'il ne connaît vraiment pas la Guinée où le sentiment général est que le président Dadis retourne au pays. Parce qu'il a promis au peuple de faire la vérité sur les évènements du 28 septembre et qu'il était sur la voie. Tous les moyens avaient été déployés pour que le peuple de Guinée puisse connaître effectivement la vérité sur ces événements. Ce que le peuple de Guinée a gardé de feu le président Sékou Touré, c'est un nationalisme qui fait que la Guinée peut régler ses problèmes en interne. Et, nous l'avons toujours fait. Nous avons même été au chevet des autres états pour régler leurs problèmes et nous pensons que nous sommes un peuple politiquement majeur qui peut, lui-même, régler ses problèmes. Donc, nous considérons que les propos de M. Kouchner sont de nature à jeter de l'huile sur le feu. M. Kouchner jette aujourd'hui le masque. Car, nous savons très bien que la France a toujours cherché par tous les moyens à déstabiliser la Guinée après le non du 28 septembre 1958. Nous avons les preuves en Guinée que de 1959 à nos jours, la France a ses pieds dans tous les complots qui visent à déstabiliser le pays. Et des sources très proches de l'ambassade de France au Sénégal soutiennent que les autorités françaises ont extirpé M. Toumba qui s'y trouverait, et que le journaliste de RFI l'a interviewé. Ce sont des attitudes que nous considérons comme étant celles des nostalgiques de la France-Afrique.

 

 M. Kouchner dit que le retour de Dadis Camara va entraîner la guerre civile.


Mais les conditions d'une guerre civile en Guinée ne sont pas réunies. Il n'y a pas à l'intérieur une tension qui peut faire croire que le retour de Dadis pourrait constituer un élément déclencheur d'une guerre civile. Je vous dis que c'est vraiment une vue de l'esprit. Parce que, en voulant tuer M. Dadis, la France a prouvé qu'elle ne connaissait pas la Guinée. Après les événements du 28 septembre, M. Dadis a promis de faire la lumière sur ces événements, de désigner les coupables et que ces coupables allaient être punis régulièrement. C'est ainsi que lui-même s'est adressé à la communauté internationale pour demander une enquête internationale pour que la vérité soit établie.

 

 cette commission a rendu ses conclusions qui l'accablent


Je pense que M. Dadis est totalement victime de son inexpérience et des agissements de la communauté internationale. Parce qu'il a été mis en place une commission nationale composée des partis d'opposition, de l'assemblée nationale, de la société civile. Les travaux de cette commission ne sont même pas encore achevés que la commission internationale a bouclé son enquête. Ce n'est pas en dix jours qu'on peut établir les faits, désigner les coupables. Autrement dit, boucler un dossier d'une telle importance. Nous considérons pour notre part que la commission internationale qui a été envoyée en Guinée est une commission, dont le travail était dirigé avec des conclusions pré-établies.

 

 Donc vous ne reconnaissez pas les résultats de cette commission ?


Le problème aujourd'hui n'est pas de reconnaître les conclusions ou pas. Nous analysons les contours des travaux et nous disons que dix jours pour faire le travail nous semblent peu. Nous considérons qu'il y a eu précipitation dans l'annonce des résultats de ce travail. Nous n'avons pas les moyens de contester les conclusions de la commission internationale. Mais ce que je dis, c'est que vu les contours de ce travail, il y avait déjà des résultats arrêtés avant que cette commission n'arrive en Guinée.

 

La commission préconise que les auteurs des massacres dont Dadis soient traduits devant la CPI. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

 


sur ce point, je pense que le procureur du Cpi n'a pas encore été officiellement saisi pour les travaux de commission. Je ne dis pas que ça sera fait ou pas. Je dis que c'est le moment où nous même en tant qu'africain, en tant qu'Etat différent, nous devons nous pencher un peu sur la situation. Il y a eu de grands évènements au Tibet. On n'a jamais demandé l'envoi de casques bleus pour aller s'interposer entre les civils et l'armée. Il n'y a jamais eu une déclaration de Ban Ki Moon pour condamner la chine. On n'a jamais dit qu'il y a eu crime contre l'humanité en chine. Au Kenya, il y a eu 1500 morts après les élections. La commission internationale qu'est-ce qu'elle a fait ? Il y a eu tentative de meurtre d'un président, la CEDEAO est restée muette. Aucun pays de la sous-région ne nous a envoyé ne serait-ce qu'une petite lettre de compassion. Il y a problème. Voilà ce que nous devons dénoncer.

 

 Vous voulez dire que tout le monde est dans le complot de la France ?


Je ne dis pas que tout le monde était dans la mouvance de la France. Mais que tout le monde a eu peur de s'attirer le courroux de la France.

 

 Revenons sur les événements du 28 septembre. Dans quel contexte ont-ils eu lieu selon vous ?


Pour parler de ces événements, il faut partir d'abord du 23 décembre à la prise du pouvoir par la junte. De mémoire de politicien, c'est la première fois qu'après un coup d'Etat, la CEDEAO constitue un groupe de contact, pour s'interposer entre la junte et l'opposition le 10 janvier, c'est-à-dire 17 jours plus tard. Ce qui a poussé les guinéens à appeler M. Chambas, l'opposant le plus virulent de la Guinée. C'est le même Chambas qui, dans une déclaration, demandait qu'on envoie en Guinée, une force d'interposition entre la population et la junte. Ce qui laissait croire que derrière chaque immeuble il y avait un militaire posté qui serait prêt à tirer sur les civils. Ce qui n'est pas vrai. Donc, depuis le 10 janvier, il y a eu un acharnement de la commission internationale sur la Guinée. Acharnement qui a poussé la junte à entrer dans un chronogramme que personne ne pouvait supporter. Au niveau financier comme organisationnel, ce n'était pas possible. Acharnement qui a poussé certains opposants a se sentir très forts parce qu'ils avaient le soutien de cette communauté internationale pour pousser les militaires à la sortie. Sans toutefois se préoccuper de dire ce qu'on offrait à cette junte qui a pris le pouvoir dans une situation ou une opposition normale n'aurait pas pu. Je suis un opposant, mais je reste réaliste. La junte s'est attaquée à trois chantiers qui étaient énormes. D'abord, elle a commandité des audits sur la gestion passée et s'est ensuite attaquée au narcotrafic. Voila ce qui faisait déjà que le président de cette junte était dans l'oeil du cyclone.

 

Cela ne justifie-t-il pas la réaction de ces opposants qui sont en majorité des anciens premiers ministres et dont la gestion était décriée ?


À partir du moment où les audits ont commencé ces fossoyeurs de l'économie nationale se sont sentis menacés et c'est le besoin de se constituer en bouclier humain qui les a amenés à se convertir en homme politique pour pouvoir avoir une certaine immunité naturelle. Le problème qui s'est posé, c'est que ces gens n'avaient pas eu le temps de s'établir fortement sur le territoire national. Ils n'auraient donc pas pu supporter une élection à la régulière dans laquelle le capitaine Dadis serait candidat. D'où leur peur et l'échec des négociations de Ouaga 1 et 2. Où le bloc de ces anciens premiers ministres constitués aujourd'hui en politiciens a dit : "on peut tout accepter sauf la candidature de Moussa Dadis".

 

 Moussa Dadis avait quand même promis qu'il ne serait pas candidat. N'est-ce pas quand il est revenu sur sa parole que les choses se sont gâtées ?


Je voudrais expliquer un peu les conditions dans lesquelles la junte et Dadis Camara ont décidé de revenir sur leur parole. C'est une analyse personnelle. Je ne suis membre de la junte, ni porte-parole de Dadis, je suis un homme politique. Il se trouve que la junte est venue au pouvoir et a décidé de mettre fin à un régime qui avait complètement mis la Guinée à terre. Il se trouve que les opposants qui avaient les moyens financiers et l'aura internationale pour pouvoir s'imposer à une quelconque élection, étaient justement ces anciens premiers ministres de l'ancien régime. Cela posait un problème à la junte qui s'est dit : "Nous avons fait un coup d'état pour mettre fin à un régime et à des pratiques. Et nous nous retrouvons à redonner le pouvoir par des voies légales à ces gens qui ont servi ce régime, qui ont fait leur preuve comme fossoyeurs de l'économie. Si c'est le cas, nous revenons à la case départ". D'où la nécessite d'une éventuelle candidature du capitaine Dadis pour essayer de contrer ces fossoyeurs. Aussi, pour apaiser la nation, fallait-il permettre à tout le monde de se présenter aux élections. Les militaires se sont dits : "Nous sommes venus par la force. Essayons donc de nous légaliser en allant aux élections avec tous les opposants qui veulent s'opposer et le peuple va décider qui sera élu pour que ce soit clair pour tous". Voila un peu l'analyse que je fais de la situation qui a motivé la junte à revenir sur sa décision et à proposer la candidature du capitaine Dadis.

 

Mais ils disent que Dadis va tricher s'il est candidat.


C'est de bonne guerre. Moi, je considère que quand on est politicien et qu'on a peur de ce genre de choses, on ne va pas dans l'arène. Mais, si on est sûr d'être populaire, je pense qu'on gagne parce que la preuve est faite en Cote d'Ivoire. Le président Laurent Gbagbo est allé aux élections contre quelqu'un qui avait le pouvoir. Mais puisqu'il avait la majorité, la légitimité de son peuple, il a bien gagné les élections. Quand il a failli y avoir confiscation du pouvoir par les militaires, le peuple s'est levé pour le légitimer dans son pouvoir. Voilà ce que c'est que la démocratie.

 

Il y a ce débat de la candidature et la manifestation du 28 septembre. A votre avis comment a-t-on pu programmer un tel évènement à une date aussi symbolique que celle du 28 septembre ?


si vous comprenez aujourd'hui l'état d'âme et le courroux du ministre Kouchner, vous verrez que c'était un programme qui était établi pour transformer cette date symbolique pour l'Afrique en une date sinistre et ils y sont parvenus. Aujourd'hui quand on parle du 28 septembre, c'est l'image des évènements du stade du même nom en Guinée qu'on voit. Alors que cette date est une date symbolique qui a annoncé le démantèlement de l'empire colonial français et c'est pour cela que M. Kouchner et ses amis, continuent de soutenir qu'il va y avoir une guerre civile, donc un démantèlement de la nation guinéenne. Au fait, c'était ça le programme du complot qui était ourdi contre la Guinée pour qu'elle ne puisse plus exister en tant qu'Etat. Voilà ce que nous dénonçons.

 que s'est-il réellement passé ce jour-là ?


Lorsque la probable candidature du capitaine Dadis Camara s'est confirmée, il y a eu besoin de légitimer les ambitions de tous les deux camps.

Au niveau de l'opposition, on continuait à crier qu'on était majoritaire, il fallait donc le prouver aux yeux de la communauté internationale et du côté de la junte, il s'agissait de se prouver qu'en allant aux élections, il était possible que leur champion gagne. Dadis était en tournée dans le centre du pays, dans le fief de Senou Dallen Diallo Dallet où il a été accueilli d'une manière extraordinaire. A partir de ce moment, il était question de piéger la junte. Et pour le faire, il fallait choisir une date que la junte n'aurait jamais acceptée comme date d'une manifestation de contestation. Dadis a appelé spécialement les leaders de l'opposition pour leur demander de faire leur manifestation le lendemain, c'est-à-dire le 29, avec courrier à l'appui. Il leur avait dit : "Je vous ouvre tous les stades et les lieux publics que vous voulez, mais faites votre manifestation le 29 pour ne pas que la date du 28 soit salie. Car, c'est une date que nous devons préserver et jalousement garder". Mais puisque les organisateurs de cette manifestation avaient un contrat avec des puissances étrangères, il fallait maintenir cela pour créer le bras de fer. C'est pourquoi nous disons que si les commanditaires avaient accepté simplement la date du 29, les drame qui s'est produit aurait pu être évité. Voilà pourquoi nous condamnons les commanditaires de la violation de la nation à travers la date du 28 septembre et aussi la répression qui s'en est suivie.

 

 Pensez-vous que Dadis peut revenir du Maroc après ses soins ?


oui, nous en sommes convaincus. D'abord par le choix de la personne qui assure l'intérim. Ce choix n'est pas fortuit, car le général Sékouba Konaté est quelqu'un dont la probité morale est reconnue en Guinée. Il a des liens d'amitié très étroits avec le capitaine Dadis Camara. C'est d'ailleurs lui qui a demandé que ce soit quelqu'un de moins gradé que lui qui soit à la tête de la junte. Aujourd'hui, toute la guinée a retrouvé la sérénité, car, nous savons qu'il n'est pas du genre à se laisser manipuler et ne cède pas facilement aux pressions. Il sait qu'il ne peut jamais se proclamer président d'autant plus que la majorité des guinéens ne souhaite que le retour de Dadis et ce, dans les meilleurs délais. C'est pourquoi, ses premières démarches en tant que intérimaire, ont été d'aller dans les camps pour faire jurer aux militaires leur sermon de fidélité au capitaine Dadis. Cette démarche a ramené la sérénité dans les camps et dans les esprits des guinéens. Pour dire que nous restons une nation soudée, un peuple soudé et que nous préférons régler nous-mêmes nos problèmes en interne.

A vous entendre, on peut dire que la tentative d'assassinat a fait monter la côte de popularité du capitaine Dadis S.A. : exactement. C'est pourquoi je dis que les puissances qui sont derrière cet acte n'ont pas bien calculé leur affaire. Ils auraient laissé la communauté internationale qu'ils manipulent d'ailleurs à souhait, accabler, discréditer Dadis et prouver aux guinéens qu'il était vraiment le monstre qu'ils essayaient de dépeindre. Mais en allant dans la précipitation, ils ont encore amené les Guinéens à croire au complot permanent depuis 1959 que la France a toujours ourdi contre la Guinée. Aujourd'hui, Dadis est devenu au niveau national, une autre victime de ce complot international. C'est pourquoi les guinéens sont pressés de le voir revenir afin de montrer au monde entier qui est derrière ces chefs de l'opposition.

 

 quelle serait la réaction des guinéens, selon vous, si un mandat d'arrêt était lancé contre Dadis depuis le Maroc et que les autorités de ce pays coopéraient à sa mise à exécution ?


nous n'osons même pas penser à cette éventualité. Tout simplement parce que techniquement ce n'est pas possible car le procureur du Cpi n'a pas encore été saisi. Et même s'il arrivait à l'être, il lui faut envoyer aussi une autre commission d'enquête en Guinée pour évaluer les travaux de la commission internationale.

Deuxièmement, nous ne pensons pas qu'un chef d'Etat africain puisse coopérer à l'exécution d'un mandat d'arrêt émis contre un autre chef d'Etat africain en exercice. Aussi, les liens d'amitié séculaires qui existent entre nos deux pays nous font croire que le Maroc n'est pas un pays à se laisser manipuler par des puissances étrangères et compromettre ses intérêts avec la Guinée.

 

 Malgré vos certitudes, il se trouve que les médias français sont en train de polir l'image de Sékouba pour le retourner contre Dadis et c'est quand même inquiétant non ?

SOROMOU GUINNEE

soit. Mais s'ils le font, c'est qu'ils ne connaissent pas l'homme ou ils méconnaissent le terrain. Ce ne sont pas eux qui ont désigné Sékouba pour assurer l'intérim, c'est la junte. Aujourd'hui, tous les officiers supérieurs de la junte savent exactement qu'il y avait plusieurs personnes et qu'on aurait pu désigner quelqu'un d'autre. Si le choix s'est porté sur lui, les guinéens savent pourquoi. Donc, ce n'est pas lui qui va trahir la nation guinéenne en se mettant à la solde des puissances étrangères.

Comment voyez-vous l'avenir de la Guinée après tous ces événements ?


nous pensons que le peuple guinéen est habitué à l'adversité et il a toujours résisté. Notre histoire est jalonnée d'agressions de tous genres et nous avons toujours résisté. Et chaque fois après une épreuve de ce genre, le peuple s'est senti plus fort et serein pour aller vers l'avenir. Voici pourquoi je me permets aujourd'hui d'être optimiste en ce qui concerne l'avenir de mon pays. Parce que ceux-là même qui ont cru à un certain moment que la pression extérieure, les puissances étrangères pouvaient les aider à parvenir au sommet de l'Etat par l'élimination physique du chef de la junte, ont commencé à déchanter. Leurs déclarations se font de plus en plus rares parce que les informations qu'ils ont de leurs bases, leur conseillent de rester tranquille et de ne pas parler de peur de compromettre complètement leur avenir politique. Pour ce qui concerne mon parti, nous voyons l'avenir avec beaucoup d'optimisme. Parce qu'au plus fort de cette crise, l'élan national a fait que 40 partis se sont concertés pour former ce qu'on appelle aujourd'hui en Guinée, l'Alliance nationale pour le renouveau dont nous sommes membre fondateur. C'est cette alliance qui offre aujourd'hui à la Guinée la troisième voie de sortie de crise apaisée. Et ma mission actuelle est de dire à tout le monde qu'il y a une nouvelle voie qui va sortir la Guinée de cette crise. Une voie apaisée et non une voie qui utilise les armes ou une solution venant de l'extérieur. Voilà comment nous avons à travailler pour notre pays et comment nous voyons son avenir. C'est pourquoi l'alliance nationale pour le renouveau, qui regroupe 40 partis sur 60 organisations qui constituent le forum des forces vives qui est allé discuter à Ouagadougou, s'est constitué. Il ne reste qu'une coquille vide où il n'y a que cinq leaders qui se sont retirés pour vivre en France, qui fait des déclarations qu'on nous sert en boucle sur France 24 et Rfi. Et qui sont en réalité les dernières images de leur tromperie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 13:40

êtesSOROMOU GUINNEE-vous candidat à la prochaine election présidentielle guinéenne ? Je suis candidat à la présidentielle mais le moment n'est pas venu pour en parler. Notre préoccupation aujourd'hui est de ramener en Guinée un climat de paix et de sérénité pour nos populations et faire en sorte que les sanctions internationales qui pèsent sur elles s'atténuent. C'est pourquoi tous les Guinéens, y compris le Chef de l'Etat y compris, se sont donnés la main pour retrouver un accord et une sortie de crise apaisée. Il y a quelques jours est intervenue la signature d'un accord entre le Président intérimaire Sékouba Konaté et le Président Dadis Camara qui a accepté une transition de six mois. En tant qu'homme politique guinéen êtes-vous convaincu que cet accord raménera la stabilité ? Il n'y a pas eu d'accord signé entre le Président Dadis et le Président intérimaire Konaté. Il y a eu un accord de sortie de crise qui a été proposé par le médiateur Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso , accord auquel ont souscrit toutes les forces politiques en Guinée pour qu'ensemble nous allions dans la voie de l'apaisement pour le bonheur de notre peuple, et de ramener une sérénité et un environnement qui soient propices aux prochaines élections conformément à l'ordre constitutionnel dans notre pays. En ce qui me concerne, je suis partie prenante de cet accord. Parce que c'est la volonté de tout homme politique, de la société civile. Nous avons décidé une sortie de crise apaisée et le retour à l'ordre constitutionnel dans notre pays. Comment les Guinéens apprécient-ils le cas du Président Moussa Dadis Camara qui a échappé à un assassinat et qui semble être en résidence surveillée à Ouagadougou ? Il faut remettre les choses dans leur contexte en leur enlevant la passion. En toute chose la passion nous aveugle. En fait, le Président Moussa Dadis a été victime le 3 décembre d'un attentat. Et il n'y a eu que le Sénégal et le Burkina Faso qui se sont proposés pour l'évacuer afin de recevoir des soins appropriés à son état. Donc le Président Blaise Compaoré a été celui-là même qui a négocié et obtenu auprès des autorités marocaines un hôpital avec des médecins pour qu'il soit évacué. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé au Maroc. C'est le lieu de remercier le Président Compaoré et les autorités marocaines pour ce geste de fraternité à l'égard de notre Président. Aujourd'hui si sa santé s'est nettement améliorée, il reste très affaibli. Voilà donc que bien portant, il est passé voir le Présidet Blaise Compaoré pour le remercier pour l'acte hautement humain qu'il a posé et tout le peuple du Burkina Faso. C'est ainsi que toute la classe politique s'est retrouvée auprès de lui à Ouagadougou afin de le concerter. C'est de cette concertation qu'est sorti cet accord que vous appelez accord de Ouagadougou. Est-ce à dire que pendant les six mois, le Président Dadis se reposera à Ouagadougou avant de regagner Conakry ? Je ne peux pas vous dire que le Président Dadis va se reposer pendant six mois à Ouaga. Ce que je peux vous dire est que son état de santé nécessite un repos. Parce que vous conviendrez avec moi que s'il parvenait à rentrer en Guinée maintenant, vu sa popularité, vu le besoin que le peuple ressent de le voir, les visites vont encore l'épuiser alors que son état de santé ne permet pas qu'on l'expose à un tel effort. En ce qui concerne la vie politique, il est bien marqué dans les accords qu'il va rester et accompagner toutes les structures de la transition jusqu'à son aboutissement heureux. Il n'est donc pas hors jeu. Il est le Président de la République de Guinée. Il y a un président par intérim qui est sur le terrain et qui va agir en concertation avec lui. Mais un Président par intérim qui a déjà choisi un Premier Ministre (?) Là aussi il faut recentrer les choses. Il n'a pas choisi un premier ministre. Les accords de Ouaga disent qu'il fallait qu'un premier ministre vienne des rangs de l'opposition. Que c'est l'opposition qui allait proposer à la junte le nom d'un premier ministre consensuel. C'est ce qui a été fait. Lui, il n'a fait qu'entériner le choix de l'opposition.

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 22:30

ARRETEZ VITE

 CETTE BARBARIE

 INUTILE QUI  MENE A RIEN

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 22:25
trop c'est trop
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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 23:45

         JUIN 2009             ALLIANCE  FORTE  
        entre
   l'ANC et l'AND

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