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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 13:50

 

Medaillon

 

 

 

 

 

 

 

le Président de l'A.N.D est

l'actuel Président du conseil de gestion de la bourse agricole de Guinée   (BNSODEA-G)

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 13:20

 le Président de l'A.N.D est l'actuel page andpresident du conseil de gestion de la bourse nationale de soutien et du developpement agricole de Guinée...

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 17:53

 

 

 

 

 

 

 

 

 

femmesgui  viol

Généralités :

Superficie :  245.857 km2

Population : 8,4 millions

Densité :  30 habitants au km2

Taux d’accroissement annuel :  3,1%

Indice de Développement Humain (IDH): 0,414

 

Administration du territoire :

Régions Admin.: 7 plus la zone spéciale de Conakry

Préfectures : 33

Communes urbaines: 38 dont 5 dans la ville de Conakry

Quartiers : 330

Communautés Rurales de Développement: 303

Districts ruraux : 2300

ONG Nationales : 690

ONG Etrangères : 78

Carte Guinée

Comptabilité Nationale :

PIB par habitant (en $) : 321,7 (2006)

PIB en milliard de dollars : 3,0 (2000)

PIB en milliard de PPA (Parité du Pouvoir d’Achat) : 14,7 (PPA)

PIB par habitant (PPA) : 1982 (2000)

Croissance annuelle du PIB par habitant (en%) : -1,1 (2006)

Dépenses publiques (% du PIB) : 12,4 (2006)

Dépenses publiques d’éducation (en % du PNB) : 1,4 (2006)

Dépenses publiques de santé (en % du PNB) : 0,4 (2006)

 

Santé :

Espérance de vie à la naissance : 54 ans (1999)

Taux de mortalité infantile (0/00) : 91 (2005)

Taux de mortalité infanto-juvénile (0/00) : 163 (2005)

Taux de mortalité maternelle (pour 100.000 naissances) : 980 (2005)

Naissances assistées par médecin ou sage-femme (%) : 38 (2005)

Enfants dont le poids est faible par rapport à la taille (%) : 9,4 (2005)

Enfants dont la taille est faible par rapport à l’âge (%) : 34,8 (2005)

Enfants sans aucune vaccination (%, enfants 12-23 mois) : 13,7 (2005

Femmes en union utilisant une méthode contraceptive (%) : 5,7 (2005)

 

Personnel Médical (2000):

Professeurs agrégés : 15

Médecins : 764

Pharmaciens : 142

Biologistes : 103

Chirurgiens-dentistes : 18

Infirmiers : 930

Agents techniques de santé : 2527

Sages-femmes : 299

Infirmiers d’état : 979

Techniciens de santé : 220

Préparateurs en pharmacie : 57

Techniciens de laboratoire : 220

Techniciens odonto : 20

Techniciens radio : 8

Techniciens de santé publique : 199

 

Infrastructures Sanitaires (2000) :

Hôpitaux : 35

Cliniques médicochirurgicales : 18

Polycliniques : 8

Cabinets de consultations/soins : 232

Cabinets dentaires : 14

Laboratoires d’analyses biomédicales : 9

Officines : 251

Centres de santé : 391 (2002)

Postes de santé : 515 (2002)

Nombre de lits d’hôpitaux : 2990

 

Education :

Taux brut de scolarisation au primaire: 79% (05/06)

Taux brut de scolarisation des filles dans le primaire: 70% (05/06)

Taux net de scolarisation dans le primaire: 63% (05/06)

Taux net de scolarisation des filles dans le primaire: 57% (05/06)

Taux d’achèvement du cycle primaire: 43% (2001)

Taux d’alphabétisation des adultes: 28,3% (02/03)

Taux d’alphabétisation des femmes: 14,1% (02/03)

Taux d’alphabétisation des hommes: 45,7% (02/03)

 

VIH/SIDA (2001):

Séroprévalence des femmes enceintes: 2,8%

Séroprévalence des jeunes adolescents: 2,5%

Séroprévalence des femmes libres: 42,0%

Séroprévalence des camionneurs: 7,5%

Séroprévalence des miniers: 4,7%

Séroprévalence des militaires: 6,6%

Séroprévalence des patients tuberculeux: 16,7%

Séroprévalence à l’échelle nationale: 2,8%

 

Agriculture (2002):

Production de Riz (tonnes) : 972.000 (2005)

Production de Maïs (tonnes) : 465.000 (2005)

Production de Fonio (tonnes) : 219.000 (2005)

Production d’Arachide (tonnes) : 183.000 (2005)

Production de Manioc (tonnes) : 1.036.640 (2002)

Production de Café (tonnes) : 24.900 (2002)

Production de Cacao (tonnes) : 14.600 (2002)

Production de Coton (tonnes) : 71.580 (2002)

 

Aménagement (2002) :

Surface des bas-fonds aménagés (en ha): 7.797,36

Surface des plaines aménagées (en ha) : 12.589

Potentiel aménageable de bas-fonds (en ha) : 36.336,88

Potentiel aménageable de plaines (en ha) : 159.778,10 

 

Elevage (en milliers de têtes, 2004) :

Bovins : 3138,85

Ovins : 944,87

Caprins : 1127,77

Porcins : 59,96

 

Pêche (en milliers de tonnes, 2002) :

Pêche industrielle : 28,58

Pêche artisanale : 1,22

 

Production minière (2002) :

Bauxite (en milliers de tonnes) : 14815,64

Alumine (en milliers de tonnes) : 739,94

Or (en milliers d’onces) : 132,09

Diamant (en milliers de carats) : 402,04

 

Production d’électricité, d’eau et de gaz (2002) :

Electricité (en Mwh) : 699796

Eau (en milliers de m3) : 37987896

Oxygène (en milliers de m3) :61,81

Acétylène (en milliers de m3) : 15,01

Azote (en milliers de m3) : 1,59

 

Commerce extérieur (en milliards de Francs guinéens, 2002) :

Exportations (f.o.b.) : 1355,06

Importations (c.a.f.) : 1274,76

 

Dette publique (en milliards GNF, 2002) :

Total dette publique extérieure  ³ 3 mds $ (environ 6.000 mds FG)

Total dette publique intérieure : 37,71

 

Monnaie et crédit (en milliards GNF, Décembre 2002) :

Avoirs extérieurs nets : 121,62

Avoirs intérieurs nets : 680,87

Masse monétaire : 802,48viol

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 15:07

ARCHIVES AFRICA AFRIQUE WEST AFRICA AFRIQUE DE L'OUEST GUINEA GUINÉE


News Service 235/99 235/99 Service Nouvelles

AI INDEX: AFR 29/03/99 Index AI: AFR 29/03/99
14 December 1999 14 Décembre 1999

Guinea Guinée

Still no justice for Alpha Condé one year after his arrest Toujours pas de justice pour Alpha Condé un an après son arrestation

Alpha Condé, a former candidate in last year's presidential elections, still remains in detention without trial one year after his arrest, Amnesty International said today.


Alpha Condé, ancien candidat à la présidentielle dans les élections l'an dernier, reste en détention sans jugement d'un an après son arrestation, a déclaré Amnesty International.

"The motives for Alpha Condé's arrest were political and the legal proceedings continue to be severely flawed," Amnesty International said.


«Les motifs de l'arrestation de Condé Alpha étaient politiques et les procédures judiciaires continuent d'être entachées de graves irrégularités, a déclaré Amnesty International.

"Alpha Condé should be immediately and unconditionally released unless there are serious charges of his personal implication in legally identified crimes. If so, he should be allowed a fair and prompt trial.

 

" "Alpha Condé devraient être libérés immédiatement et sans condition à moins que des accusations graves de son implication personnelle dans les crimes identifiés en toute légalité. Si c'est le cas, il devrait être permis à un rapide et un procès équitable."

Alpha Condé, the third placed presidential candidate in the elections of 14 December 1998, was arrested on 15 December 1998 in the village of Piné, near the border with Cote d' Ivoire.  

 

Alpha Condé, le troisième candidat à la présidentielle placés dans les élections du 14 Décembre 1998, a été arrêté le 15 Décembre 1998 dans le village de Pine, près de la frontière d 'Ivoire Côte.

 

He was charged with attempting to leave the country illegally and seeking to recruit military troops to destabilise the country.  

 

Il a été accusé d'avoir tenté de quitter illégalement le pays et qui cherchent à recruter des troupes militaires de déstabiliser le pays.

Lawyers representing Alpha Condé have been severely hampered in their ability to represent him.

 

Les avocats représentant Alpha Condé ont été sérieusement entravés dans leur capacité à le représenter.

 

In February this year his French lawyer was prevented from entering the country by the Guinean authorities.

 

En Février de cette année son avocat français a été empêché d'entrer dans le pays par les autorités guinéennes.

 

In protest, Alpha Condé's entire legal counsel publicly resigned and in a letter to the Ministry of Justice and the examining judge, denounced the "serious threats to the state of law and to the exercise of their profession".

 

En signe de protestation, Alpha Condé conseiller juridique de l'ensemble du public a démissionné et, dans une lettre au ministère de la Justice et le juge d'instruction, a dénoncé les graves menaces »à l'état de droit et à l'exercice de leur profession".

Despite recommencing work on Alpha Condé's case, his lawyers have still not been able to obtain access to the files of the case held against him.

 


Malgré les travaux de recommencer sur de Condé Alpha cas, ses avocats n'ont pas encore été en mesure d'obtenir l'accès aux dossiers de l'affaire qui lui sont reprochés.

Prior to the visit by French president Jacques Chirac, to Guinea in July, the Minister of Justice declared that the trial would begin in September.

 

Préalablement à la visite du président français Jacques Chirac, à la Guinée en Juillet, le ministre de la Justice a déclaré que le procès débuterait en Septembre.

 

However, it has still yet to begin.

 

Toutefois, il n'a toujours pas encore commencé. In the meantime, Alpha Condé has been denied bail and remains in detention in the central prison in Conakry.

 

Dans l'intervalle, Alpha Condé a été refusée en liberté sous caution et reste en détention dans la prison centrale de Conakry. Members of his family, including his wife, have not been able to visit him -- he is only allowed access to his Guinean lawyers.

 

Les membres de sa famille, dont sa femme, n'ont pas été en mesure de lui rendre visite - il est seulement permis l'accès à ses avocats guinéens.

"Alpha Condé's case shows just how far the Guinean authorities will go to suppress political opposition." "Alpha Condé cas montre à quel point les autorités guinéennes vont pour réprimer l'opposition politique."

Background Fond
Two members of Alpha Condé's party, together with Antoine Bogolo Soromou, former mayor of Lola and president of the National Alliance for Democracy party (AND), were also arrested in December 1998, and remain in detention without trial.

 

Deux membres du parti de Condé Alpha, avec Antoine Bogolo Soromou, ancien maire de Lola et président de l'Alliance nationale pour la démocratie (AND), ont également été arrêtés en Décembre 1998, et restent en détention sans jugement.


The December 1998 presidential election, in which President Lansana Conté was re-elected, was marred by violence.

 

De Décembre 1998 l'élection présidentielle, dans laquelle le président Lansana Conté a été réélu, a été entaché par la violence.

 

Opposition parties criticized the result as unfair and accused the government of rigging the election by denying their supporters voting cards.

 

Les partis d'opposition ont critiqué le résultat injuste et accusé le gouvernement de truquer les élections en niant leurs partisans cartes de vote.

 

Scores of individuals, including opposition members of parliament and local government councillors were arrested.

 

Des dizaines de personnes, y compris les membres de l'opposition du parlement et des conseils locaux ont été arrêtés. Some of these, including Marcel Cros, leader of the Democratic Party of Guinea (PDAG), were released after two months of detention without charge. Certains d'entre eux, dont Marcel Cros, chef du Parti démocratique de Guinée (GADP), ont été libérés après deux mois de détention sans inculpation.

Over sixty members of the Guinean People's Rally party (RPG) -- of which Alpha Condé is president -- were arrested and sentenced to prison terms ranging from four months to five years.

 

Plus de soixante membres du peuple de Guinée est parti du Rassemblement (RPG) - dont Alpha Condé est le président - ont été arrêtés et condamnés à des peines de prison allant de quatre mois à cinq ans. Most stated that they had been tortured in detention. La plupart ont déclaré qu'ils avaient été torturé en détention.

Amnesty International has previously received information about allegations of torture in Guinea.  

 

Amnesty International a déjà reçu des informations sur les allégations de torture en Guinée. In 1998, El Hadj Biro Diallo, president of the National Assembly, had condemned the use of torture and ill-treatment to extract confessions and exhorted President Lansanna Conté to take action to prevent such abuses.

 

En 1998, El Hadj Biro Diallo, président de l'Assemblée nationale, avait condamné l'usage de la torture et de mauvais traitements pour extorquer des aveux et ont exhorté le Président Conté Lansanna à prendre des mesures pour prévenir de tels abus.

Following Jacques Chirac's visit to Conakry in July, at least 12 members of the opposition were arrested and released within two and five days.

 

Après la visite de Jacques Chirac, à Conakry, en Juillet, au moins 12 membres de l'opposition ont été arrêtés et relâchés dans les deux et cinq jours.



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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 13:13

 

Dans le cadre des jeux d'alliance qui sont qui sont entrain de se contituer autour des deux derniers candidats en lice ELHADJ Papa Koly Kourouma finit par ce rallier au Pr Alpha Condé.

Votns tous  Alpha Condé

 

condé2

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 14:24
Soromou Antoine (président de l'Alliance nationale démocratique de Guinée) - "Dadis reviendra pour prendre sa place"

Augsutin Kouyo & Georges Toutoukpo

31 Décembre 2009


interview

Le président de l'Alliance nationale démocratique de la guinée, Soromou Antoine, de passage à Abidjan, a bien voulu répondre à nos questions sur la situation de crise profonde dans son pays natal. Sans détour et sans farce, il s'est livré à votre quotidien la VOIE

SOROMOU GUINNEE


 Monsieur le président quelle est la situation de Dadis Camara au Maroc ?


Selon toutes les informations que nous obtenons de nos autorités diplomatiques au Maroc et des différents ministres qui y sont allés pour consulter le président, son état de santé s'améliore et nous sommes confiants qu'il sera de retour dans son pays dans les meilleurs délais, sûrement la semaine prochaine.

 

Mais il y a quelques jours, le ministre français des affaires étrangères a dit qu'il conseillait vivement à Dadis de ne pas rentrer dans son pays. Qu'en pensez-vous ?


Nous pensons que Bernard Kouchner n'a sa place que dans l'humanitaire, parce que dans la diplomatie, nous considérons en Guinée qu'il est l'ivraie du gouvernement Sarkozy. Parce qu'il prend ses souhaits pour la réalité. Et nous constatons qu'il ne connaît vraiment pas la Guinée où le sentiment général est que le président Dadis retourne au pays. Parce qu'il a promis au peuple de faire la vérité sur les évènements du 28 septembre et qu'il était sur la voie. Tous les moyens avaient été déployés pour que le peuple de Guinée puisse connaître effectivement la vérité sur ces événements. Ce que le peuple de Guinée a gardé de feu le président Sékou Touré, c'est un nationalisme qui fait que la Guinée peut régler ses problèmes en interne. Et, nous l'avons toujours fait. Nous avons même été au chevet des autres états pour régler leurs problèmes et nous pensons que nous sommes un peuple politiquement majeur qui peut, lui-même, régler ses problèmes. Donc, nous considérons que les propos de M. Kouchner sont de nature à jeter de l'huile sur le feu. M. Kouchner jette aujourd'hui le masque. Car, nous savons très bien que la France a toujours cherché par tous les moyens à déstabiliser la Guinée après le non du 28 septembre 1958. Nous avons les preuves en Guinée que de 1959 à nos jours, la France a ses pieds dans tous les complots qui visent à déstabiliser le pays. Et des sources très proches de l'ambassade de France au Sénégal soutiennent que les autorités françaises ont extirpé M. Toumba qui s'y trouverait, et que le journaliste de RFI l'a interviewé. Ce sont des attitudes que nous considérons comme étant celles des nostalgiques de la France-Afrique.

 

 M. Kouchner dit que le retour de Dadis Camara va entraîner la guerre civile.


Mais les conditions d'une guerre civile en Guinée ne sont pas réunies. Il n'y a pas à l'intérieur une tension qui peut faire croire que le retour de Dadis pourrait constituer un élément déclencheur d'une guerre civile. Je vous dis que c'est vraiment une vue de l'esprit. Parce que, en voulant tuer M. Dadis, la France a prouvé qu'elle ne connaissait pas la Guinée. Après les événements du 28 septembre, M. Dadis a promis de faire la lumière sur ces événements, de désigner les coupables et que ces coupables allaient être punis régulièrement. C'est ainsi que lui-même s'est adressé à la communauté internationale pour demander une enquête internationale pour que la vérité soit établie.

 

 cette commission a rendu ses conclusions qui l'accablent


Je pense que M. Dadis est totalement victime de son inexpérience et des agissements de la communauté internationale. Parce qu'il a été mis en place une commission nationale composée des partis d'opposition, de l'assemblée nationale, de la société civile. Les travaux de cette commission ne sont même pas encore achevés que la commission internationale a bouclé son enquête. Ce n'est pas en dix jours qu'on peut établir les faits, désigner les coupables. Autrement dit, boucler un dossier d'une telle importance. Nous considérons pour notre part que la commission internationale qui a été envoyée en Guinée est une commission, dont le travail était dirigé avec des conclusions pré-établies.

 

 Donc vous ne reconnaissez pas les résultats de cette commission ?


Le problème aujourd'hui n'est pas de reconnaître les conclusions ou pas. Nous analysons les contours des travaux et nous disons que dix jours pour faire le travail nous semblent peu. Nous considérons qu'il y a eu précipitation dans l'annonce des résultats de ce travail. Nous n'avons pas les moyens de contester les conclusions de la commission internationale. Mais ce que je dis, c'est que vu les contours de ce travail, il y avait déjà des résultats arrêtés avant que cette commission n'arrive en Guinée.

 

La commission préconise que les auteurs des massacres dont Dadis soient traduits devant la CPI. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

 


sur ce point, je pense que le procureur du Cpi n'a pas encore été officiellement saisi pour les travaux de commission. Je ne dis pas que ça sera fait ou pas. Je dis que c'est le moment où nous même en tant qu'africain, en tant qu'Etat différent, nous devons nous pencher un peu sur la situation. Il y a eu de grands évènements au Tibet. On n'a jamais demandé l'envoi de casques bleus pour aller s'interposer entre les civils et l'armée. Il n'y a jamais eu une déclaration de Ban Ki Moon pour condamner la chine. On n'a jamais dit qu'il y a eu crime contre l'humanité en chine. Au Kenya, il y a eu 1500 morts après les élections. La commission internationale qu'est-ce qu'elle a fait ? Il y a eu tentative de meurtre d'un président, la CEDEAO est restée muette. Aucun pays de la sous-région ne nous a envoyé ne serait-ce qu'une petite lettre de compassion. Il y a problème. Voilà ce que nous devons dénoncer.

 

 Vous voulez dire que tout le monde est dans le complot de la France ?


Je ne dis pas que tout le monde était dans la mouvance de la France. Mais que tout le monde a eu peur de s'attirer le courroux de la France.

 

 Revenons sur les événements du 28 septembre. Dans quel contexte ont-ils eu lieu selon vous ?


Pour parler de ces événements, il faut partir d'abord du 23 décembre à la prise du pouvoir par la junte. De mémoire de politicien, c'est la première fois qu'après un coup d'Etat, la CEDEAO constitue un groupe de contact, pour s'interposer entre la junte et l'opposition le 10 janvier, c'est-à-dire 17 jours plus tard. Ce qui a poussé les guinéens à appeler M. Chambas, l'opposant le plus virulent de la Guinée. C'est le même Chambas qui, dans une déclaration, demandait qu'on envoie en Guinée, une force d'interposition entre la population et la junte. Ce qui laissait croire que derrière chaque immeuble il y avait un militaire posté qui serait prêt à tirer sur les civils. Ce qui n'est pas vrai. Donc, depuis le 10 janvier, il y a eu un acharnement de la commission internationale sur la Guinée. Acharnement qui a poussé la junte à entrer dans un chronogramme que personne ne pouvait supporter. Au niveau financier comme organisationnel, ce n'était pas possible. Acharnement qui a poussé certains opposants a se sentir très forts parce qu'ils avaient le soutien de cette communauté internationale pour pousser les militaires à la sortie. Sans toutefois se préoccuper de dire ce qu'on offrait à cette junte qui a pris le pouvoir dans une situation ou une opposition normale n'aurait pas pu. Je suis un opposant, mais je reste réaliste. La junte s'est attaquée à trois chantiers qui étaient énormes. D'abord, elle a commandité des audits sur la gestion passée et s'est ensuite attaquée au narcotrafic. Voila ce qui faisait déjà que le président de cette junte était dans l'oeil du cyclone.

 

Cela ne justifie-t-il pas la réaction de ces opposants qui sont en majorité des anciens premiers ministres et dont la gestion était décriée ?


À partir du moment où les audits ont commencé ces fossoyeurs de l'économie nationale se sont sentis menacés et c'est le besoin de se constituer en bouclier humain qui les a amenés à se convertir en homme politique pour pouvoir avoir une certaine immunité naturelle. Le problème qui s'est posé, c'est que ces gens n'avaient pas eu le temps de s'établir fortement sur le territoire national. Ils n'auraient donc pas pu supporter une élection à la régulière dans laquelle le capitaine Dadis serait candidat. D'où leur peur et l'échec des négociations de Ouaga 1 et 2. Où le bloc de ces anciens premiers ministres constitués aujourd'hui en politiciens a dit : "on peut tout accepter sauf la candidature de Moussa Dadis".

 

 Moussa Dadis avait quand même promis qu'il ne serait pas candidat. N'est-ce pas quand il est revenu sur sa parole que les choses se sont gâtées ?


Je voudrais expliquer un peu les conditions dans lesquelles la junte et Dadis Camara ont décidé de revenir sur leur parole. C'est une analyse personnelle. Je ne suis membre de la junte, ni porte-parole de Dadis, je suis un homme politique. Il se trouve que la junte est venue au pouvoir et a décidé de mettre fin à un régime qui avait complètement mis la Guinée à terre. Il se trouve que les opposants qui avaient les moyens financiers et l'aura internationale pour pouvoir s'imposer à une quelconque élection, étaient justement ces anciens premiers ministres de l'ancien régime. Cela posait un problème à la junte qui s'est dit : "Nous avons fait un coup d'état pour mettre fin à un régime et à des pratiques. Et nous nous retrouvons à redonner le pouvoir par des voies légales à ces gens qui ont servi ce régime, qui ont fait leur preuve comme fossoyeurs de l'économie. Si c'est le cas, nous revenons à la case départ". D'où la nécessite d'une éventuelle candidature du capitaine Dadis pour essayer de contrer ces fossoyeurs. Aussi, pour apaiser la nation, fallait-il permettre à tout le monde de se présenter aux élections. Les militaires se sont dits : "Nous sommes venus par la force. Essayons donc de nous légaliser en allant aux élections avec tous les opposants qui veulent s'opposer et le peuple va décider qui sera élu pour que ce soit clair pour tous". Voila un peu l'analyse que je fais de la situation qui a motivé la junte à revenir sur sa décision et à proposer la candidature du capitaine Dadis.

 

Mais ils disent que Dadis va tricher s'il est candidat.


C'est de bonne guerre. Moi, je considère que quand on est politicien et qu'on a peur de ce genre de choses, on ne va pas dans l'arène. Mais, si on est sûr d'être populaire, je pense qu'on gagne parce que la preuve est faite en Cote d'Ivoire. Le président Laurent Gbagbo est allé aux élections contre quelqu'un qui avait le pouvoir. Mais puisqu'il avait la majorité, la légitimité de son peuple, il a bien gagné les élections. Quand il a failli y avoir confiscation du pouvoir par les militaires, le peuple s'est levé pour le légitimer dans son pouvoir. Voilà ce que c'est que la démocratie.

 

Il y a ce débat de la candidature et la manifestation du 28 septembre. A votre avis comment a-t-on pu programmer un tel évènement à une date aussi symbolique que celle du 28 septembre ?


si vous comprenez aujourd'hui l'état d'âme et le courroux du ministre Kouchner, vous verrez que c'était un programme qui était établi pour transformer cette date symbolique pour l'Afrique en une date sinistre et ils y sont parvenus. Aujourd'hui quand on parle du 28 septembre, c'est l'image des évènements du stade du même nom en Guinée qu'on voit. Alors que cette date est une date symbolique qui a annoncé le démantèlement de l'empire colonial français et c'est pour cela que M. Kouchner et ses amis, continuent de soutenir qu'il va y avoir une guerre civile, donc un démantèlement de la nation guinéenne. Au fait, c'était ça le programme du complot qui était ourdi contre la Guinée pour qu'elle ne puisse plus exister en tant qu'Etat. Voilà ce que nous dénonçons.

 que s'est-il réellement passé ce jour-là ?


Lorsque la probable candidature du capitaine Dadis Camara s'est confirmée, il y a eu besoin de légitimer les ambitions de tous les deux camps.

Au niveau de l'opposition, on continuait à crier qu'on était majoritaire, il fallait donc le prouver aux yeux de la communauté internationale et du côté de la junte, il s'agissait de se prouver qu'en allant aux élections, il était possible que leur champion gagne. Dadis était en tournée dans le centre du pays, dans le fief de Senou Dallen Diallo Dallet où il a été accueilli d'une manière extraordinaire. A partir de ce moment, il était question de piéger la junte. Et pour le faire, il fallait choisir une date que la junte n'aurait jamais acceptée comme date d'une manifestation de contestation. Dadis a appelé spécialement les leaders de l'opposition pour leur demander de faire leur manifestation le lendemain, c'est-à-dire le 29, avec courrier à l'appui. Il leur avait dit : "Je vous ouvre tous les stades et les lieux publics que vous voulez, mais faites votre manifestation le 29 pour ne pas que la date du 28 soit salie. Car, c'est une date que nous devons préserver et jalousement garder". Mais puisque les organisateurs de cette manifestation avaient un contrat avec des puissances étrangères, il fallait maintenir cela pour créer le bras de fer. C'est pourquoi nous disons que si les commanditaires avaient accepté simplement la date du 29, les drame qui s'est produit aurait pu être évité. Voilà pourquoi nous condamnons les commanditaires de la violation de la nation à travers la date du 28 septembre et aussi la répression qui s'en est suivie.

 

 Pensez-vous que Dadis peut revenir du Maroc après ses soins ?


oui, nous en sommes convaincus. D'abord par le choix de la personne qui assure l'intérim. Ce choix n'est pas fortuit, car le général Sékouba Konaté est quelqu'un dont la probité morale est reconnue en Guinée. Il a des liens d'amitié très étroits avec le capitaine Dadis Camara. C'est d'ailleurs lui qui a demandé que ce soit quelqu'un de moins gradé que lui qui soit à la tête de la junte. Aujourd'hui, toute la guinée a retrouvé la sérénité, car, nous savons qu'il n'est pas du genre à se laisser manipuler et ne cède pas facilement aux pressions. Il sait qu'il ne peut jamais se proclamer président d'autant plus que la majorité des guinéens ne souhaite que le retour de Dadis et ce, dans les meilleurs délais. C'est pourquoi, ses premières démarches en tant que intérimaire, ont été d'aller dans les camps pour faire jurer aux militaires leur sermon de fidélité au capitaine Dadis. Cette démarche a ramené la sérénité dans les camps et dans les esprits des guinéens. Pour dire que nous restons une nation soudée, un peuple soudé et que nous préférons régler nous-mêmes nos problèmes en interne.

A vous entendre, on peut dire que la tentative d'assassinat a fait monter la côte de popularité du capitaine Dadis S.A. : exactement. C'est pourquoi je dis que les puissances qui sont derrière cet acte n'ont pas bien calculé leur affaire. Ils auraient laissé la communauté internationale qu'ils manipulent d'ailleurs à souhait, accabler, discréditer Dadis et prouver aux guinéens qu'il était vraiment le monstre qu'ils essayaient de dépeindre. Mais en allant dans la précipitation, ils ont encore amené les Guinéens à croire au complot permanent depuis 1959 que la France a toujours ourdi contre la Guinée. Aujourd'hui, Dadis est devenu au niveau national, une autre victime de ce complot international. C'est pourquoi les guinéens sont pressés de le voir revenir afin de montrer au monde entier qui est derrière ces chefs de l'opposition.

 

 quelle serait la réaction des guinéens, selon vous, si un mandat d'arrêt était lancé contre Dadis depuis le Maroc et que les autorités de ce pays coopéraient à sa mise à exécution ?


nous n'osons même pas penser à cette éventualité. Tout simplement parce que techniquement ce n'est pas possible car le procureur du Cpi n'a pas encore été saisi. Et même s'il arrivait à l'être, il lui faut envoyer aussi une autre commission d'enquête en Guinée pour évaluer les travaux de la commission internationale.

Deuxièmement, nous ne pensons pas qu'un chef d'Etat africain puisse coopérer à l'exécution d'un mandat d'arrêt émis contre un autre chef d'Etat africain en exercice. Aussi, les liens d'amitié séculaires qui existent entre nos deux pays nous font croire que le Maroc n'est pas un pays à se laisser manipuler par des puissances étrangères et compromettre ses intérêts avec la Guinée.

 

 Malgré vos certitudes, il se trouve que les médias français sont en train de polir l'image de Sékouba pour le retourner contre Dadis et c'est quand même inquiétant non ?

SOROMOU GUINNEE

soit. Mais s'ils le font, c'est qu'ils ne connaissent pas l'homme ou ils méconnaissent le terrain. Ce ne sont pas eux qui ont désigné Sékouba pour assurer l'intérim, c'est la junte. Aujourd'hui, tous les officiers supérieurs de la junte savent exactement qu'il y avait plusieurs personnes et qu'on aurait pu désigner quelqu'un d'autre. Si le choix s'est porté sur lui, les guinéens savent pourquoi. Donc, ce n'est pas lui qui va trahir la nation guinéenne en se mettant à la solde des puissances étrangères.

Comment voyez-vous l'avenir de la Guinée après tous ces événements ?


nous pensons que le peuple guinéen est habitué à l'adversité et il a toujours résisté. Notre histoire est jalonnée d'agressions de tous genres et nous avons toujours résisté. Et chaque fois après une épreuve de ce genre, le peuple s'est senti plus fort et serein pour aller vers l'avenir. Voici pourquoi je me permets aujourd'hui d'être optimiste en ce qui concerne l'avenir de mon pays. Parce que ceux-là même qui ont cru à un certain moment que la pression extérieure, les puissances étrangères pouvaient les aider à parvenir au sommet de l'Etat par l'élimination physique du chef de la junte, ont commencé à déchanter. Leurs déclarations se font de plus en plus rares parce que les informations qu'ils ont de leurs bases, leur conseillent de rester tranquille et de ne pas parler de peur de compromettre complètement leur avenir politique. Pour ce qui concerne mon parti, nous voyons l'avenir avec beaucoup d'optimisme. Parce qu'au plus fort de cette crise, l'élan national a fait que 40 partis se sont concertés pour former ce qu'on appelle aujourd'hui en Guinée, l'Alliance nationale pour le renouveau dont nous sommes membre fondateur. C'est cette alliance qui offre aujourd'hui à la Guinée la troisième voie de sortie de crise apaisée. Et ma mission actuelle est de dire à tout le monde qu'il y a une nouvelle voie qui va sortir la Guinée de cette crise. Une voie apaisée et non une voie qui utilise les armes ou une solution venant de l'extérieur. Voilà comment nous avons à travailler pour notre pays et comment nous voyons son avenir. C'est pourquoi l'alliance nationale pour le renouveau, qui regroupe 40 partis sur 60 organisations qui constituent le forum des forces vives qui est allé discuter à Ouagadougou, s'est constitué. Il ne reste qu'une coquille vide où il n'y a que cinq leaders qui se sont retirés pour vivre en France, qui fait des déclarations qu'on nous sert en boucle sur France 24 et Rfi. Et qui sont en réalité les dernières images de leur tromperie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 22:30

ARRETEZ VITE

 CETTE BARBARIE

 INUTILE QUI  MENE A RIEN

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 22:25
trop c'est trop
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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 23:45

         JUIN 2009             ALLIANCE  FORTE  
        entre
   l'ANC et l'AND

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 23:41

UN RETOUR GAGNANT POUR LE  AND DE GUINEE

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